Claire-Marie Le Guay

Pianiste

Artiste engagée, la pianiste Claire-Marie Le Guay mène son chemin musical avec liberté et enthousiasme. Une entrée fracassante dans le milieu pianistique avec un premier disque consacré aux Etudes d’exécutions transcendantes  de Lizst, alors qu’elle avait 19 ans, révèle Claire-Marie Le Guay et prouve ses affinités avec l’univers romantique. Un deuxième disque Schumann, témoignant de la même imagination, du même charisme, a imposé la pianiste comme l’une des grandes interprètes du romantisme. Sans jamais figer son répertoire – et avec de nombreux concerts en France, Allemagne, Belgique, Japon, Brésil, Etats-Unis ou Angleterre- Claire-Marie Le Guay passe, avec la même aisance, des jalons du répertoire à la création contemporaine : de l’élégance des sonates de Mozart et Haydn, enregistrées en jeu de miroirs (de 2007 à 2009), à l’énergie rythmique des concertos de Ravel (enregistrés avec l’Orchestre Philharmonique de Liège et Louis Langrée, 2005) jusqu’à l’univers tourmenté de Thierry Escaich dont elle est l’une des interprètes les plus fidèles. Témoignant de la diversité esthétique de son époque, la pianiste joue également les œuvres de Dutilleux, Carter, Beffa, Connesson ou Sofia Gubaïdoulina dont elle a récemment enregistrée l’œuvre pour piano.

Si sa carrière de soliste se voit récompensée par une Victoire de la Musique en 1998, Claire-Marie Le Guay est régulièrement sollicitée par des chefs tels que Louis Langrée, Christian Arming, Gerd Albrecht, Jerzy Semkov, ou Emmanuel Krivine. En 2000, Daniel Baremboim l’invite pour une tournée aux Etats-Unis, sous sa direction. Gidon Kremer, François Salque, Eric Le Sage, ou les quatuors Ebène, Modigliani, Mandelring revendiquent ses qualités de chambriste et les grands orchestres (London Philharmonic, Orchestre de Chambre de Lausanne, Symphoniker de Nuremberg, Philharmonique de Liège, Orchestre de Paris…) la choisissent pour défendre les grands concertos pour piano. Parcourant les plus grandes salles (Théâtre des Champs-Elysées, salle Pleyel, Vitoria Hall, Queen Elizabeth Hall, Carnegie Hall, Musikverein ou Tonhalle…) et festivals, de La Roque d’Anthéron à Auvers sur Oise, en passant par les Folles Journées jusqu’aux festivals de Colmar, Menton ou de Schleswig Holstein, Klavier Rürh festival… Soucieuse de pédagogie, elle est depuis 2008, directrice artistique de l’association « Jeux de Miroirs » qui a pour objet la diffusion de la musique et la pédagogie elle est également depuis trois ans en résidence au Théâtre de l’Athénée à Paris ou elle réalise des concerts pour les jeunes publics, invite de nombreux musiciens et passe plusieurs commandes dont un conte musical à Guillaume Connesson, et un cycle d’études à Thierry Escaich.

Concernée par la transmission, Claire-Marie Le Guay enseigne depuis 2001 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle avait obtenu les Premiers Prix de piano et musique de chambre dans les classes de Bruno Rigutto, Jacques Rouvier et Christian Ivaldi. Les rencontres avec des personnalités tels que Dmitri Bashkirov, Alicia De Larrocha, Andreas Staier ou Claude Frank seront déterminantes pour son parcours jalonné de concours internationaux (Concours International de l’ARD à Munich, Concours Pierre Barbizet à Marseille, Maria Canals en Espagne ou Concours International de Portogruaro en Italie).

Accomplis, les chemins musicaux de Claire-Marie Le Guay nous réservent encore les surprises d’une artiste insaisissable dont la ligne droite est tenue par l’honnêteté, l’imagination, la liberté, la joie et surtout l’envie contagieuse de découvrir. L’année 20011 en sera témoin avec de nombreux concerts consacrés à l’anniversaire de Liszt, la poursuite de sa résidence au théâtre de l’Athénée et des concerts en France, Allemagne, Belgique, Italie, Turquie, Danemark…

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